Acariens, poils d’animaux, pollens, fumée de tabac, produits de ménage et de bricolage contenant des substances chimiques, vieux appareils de chauffage à combustion… Ces allergènes et polluants contribuent à une mauvaise qualité de notre air intérieur et provoquent des allergies respiratoires et/ou cutanées dans la maison, ainsi que des maux de tête parfois, voire des intoxications. Et nous passons 14 heures par jour en moyenne à notre domicile, indique l’INPES (Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé) dans son « Guide de la pollution de l’air intérieur »…
Si les sources de pollution intérieure sont nombreuses dans une habitation, voici quelques conseils pour conserver une bonne qualité de l’air intérieur et ainsi, réduire les risques d’allergie ou de gènes respiratoires au sein d’un logement.
Bien aérer la maison : ouvrez les fenêtres !
Il est recommandé d’aérer régulièrement les espaces clos, sauf en cas de pic de pollution de l'air extérieur. Pour cela, on estime qu’il faut ouvrir les fenêtres pendant 10 minutes par jour, même l’hiver. Ceci, afin de renouveler et d’assainir l’air intérieur en évacuant les polluants du logement. Bien sûr, pendant l’aération il faut couper le chauffage pour éviter de dépenser inutilement de l’énergie.
Ventiler son logement : essentiel pour conserver une bonne qualité de l’air intérieur
Pour conserver une bonne qualité de l’air intérieur, l’aération doit être complétée par un bon système de ventilation installé par un professionnel. Il s’agit en effet d’assurer une circulation de l’air intérieur et de réduire efficacement l’humidité pour le purifier.
La VMC double flux en particulier, assure un renouvellement permanent de l’air intérieur, via des entrées d’air neuf. De plus, le système de ventilation double flux préchauffe ou rafraîchit l’air entrant selon les besoins et récupère la chaleur de l’air pollué qui lui, est extrait de la maison. Ce dispositif favorise ainsi, une température constante dans un intérieur : ce qui contribue à limiter la prolifération d’allergènes et autres bactéries tout en assurant un confort aux habitants. L’installation d’une solution de purification d’air centralisée permet aussi de filtrer la quasi-totalité des pollens et particules fines provenant de l’air extérieur. A noter qu’il existe par ailleurs des systèmes de ventilation spécifiques pour les logements en rénovation, plus faciles à mettre en place dans un bâtiment existant, car ne nécessitant pas l’installation de conduit dans la maison.
En outre, il faut procéder à un entretien régulier de la ventilation (changement des filtres, etc.) et des grilles d’aération (qui ne doivent pas être cachées derrière un meuble…). Le système VMC doit être vérifié tous les 3 ans par un spécialiste. L’isolation du logement doit aussi être passée en revue pour que le système de VMC fonctionne correctement.